Ils ont exprimés leurs talents à partir d'Évie Danza

 

Jeanine

Au papillon de Jonzac :

Ce fut aussi une fête pour les yeux !... Tout n'était que légèreté, harmonie, souplesse... Le papillon s'est envolé ! ... C'était peut-être la Esméralda échappée du roman de Victor Hugo ! Encore merci d'avoir participé à la magie de ce vendredi soir...


Romane

Laurence, tu es une fée. Je t'ai rencontré à Gémozac chez les celtes le samedi 15 septembre (2007). Quand je te vois danser, tu apportes la joie à mon cœur.
Reste toi-même, tu es belle comme tu es.


Courrier de l'Ouest

Graphiste, écrivain, danseuse… Laurence surfe sur différentes vagues artistiques.


Patrick

Visite de ton site : promenade en sourire et rire, en émotion, interrogation, en aaah c'est génial! aaah!! je monde entier devrait regarder, lire, écouter... mais peut-être que c'est déjà fait ? Merci d'être si bellement vivante


Gunnar

I saw you danse. It was very nice to see, and then these was a possibility to danse. I ask you if you would like to danse in Denmark. You must have a good time here and whereever you go.


Le Courrier de l’Ouest

“Des textes courts tourneboulant les mots dans tous les sens”.


Bruno

Je vous ai regardé danser, puis je vous ai vu heureuse. Ensuite, nous avons conversé et j'ai eu la sensation que vous avez presque tout compris : votre rayonnement et votre enthousiasme m'ont enchanté.


Thierry, musicien

En te voyant évoluer sur nos musiques, nous savions que nous tapions dans le mile ! Sans que tu t’en rende compte peut-être, tu as joué avec nous : nous t’adorons telle que tu es. Surtout ne change rien, sinon tu ne serais plus la Lolo que nous aimons…

La prochaine fois, je te promet une nouvelle musique. C’est encore top secret, mais elle te sera dédiée.


Mike, anglais

Tu es tant bellement vivante quand tu danses.


Claude, poète

S’il m’arrive d’écrire des poèmes – quelquefois, parait-il, avec un certain talent – vous, j’ai eu l’impression que vous habitiez en poésie, que vous viviez la poésie. Peut-être tout simplement que la poésie vous habite !


Didier, lecteur

j'adore cette poésie que tu distribues avec force et légèreté sous forme de graphisme, de danse, de mots élégants, ce décalage que tu es aux autres, ce sourire silencieux qui répond au questionnement borné et normé des adultes casés.


Joël Gauvrit, autheur

...Un jour la fée Laurence et la fée Morgane se rencontrèrent,
C’était en un lieu où l’espace et le temps
Avaient abandonné leur tyrannie,
Le continent de la liberté absolue, le continent des rêves.
Car même un prisonnier, les fers aux pieds, a la liberté de rêver.
Un agonisant sur sa dernière paillasse peut revivre ses rêves d’enfant.

La fée Laurence demanda à son aînée,
Riche de plusieurs siècles d’expérience,
De lui apprendre à voler, comme les fées le font,
Voler et slalomer entre les nuages et les étoiles. 

Tu n’as pas, lui dit Morgane, le corps d’un oiseau,
Et aussi gracieux soit-il, tu n’as pas non plus
Le corps léger et gracile d’une libellule, 

Mais quand tu danses, un tour, deux tours, trois tours,
Comme un derviche tourneur,
Que ton corps se dégage des lois de la pesanteur
Ton esprit t’emmène où tu le veux,
Partout dans l’univers, et même ailleurs. 

Car tu es Laurence, la fée qui danse...

… Mélusine, en voisine, la fée mutine,
Eut connaissance de cet entre-fée.
Elle n’en fut pas jalouse, car dans le monde des fées,
Ce sentiment n’existe pas.

Cependant, elle le reconnut bien volontiers,
Elle fut vexée que Laurence, la fée qui danse,
Ne fasse pas appel à ses compétences,
Qui dans le domaine de la danse et de la contredanse, étaient denses.
Je vis si près de toi que ton souffle m’habite,
Et quand tu tourniquètes, je tourniquète avec toi.

Laurence, qui entre Morgane et Mélusine ne voulait pas choisir,
Car choisir entre le bien et le bon,
C’est abandonner une part de soi-même,
Décida d’utiliser un des pouvoirs féeriques
Qui lui avaient été octroyés.

Elle claqua trois fois des doigts, se retrouva à l’est d’ici,
Au milieu des violons qui miaulaient, Des tambourins qui tambourinaient,
Un tourbillon l’emporta, Si quelqu’un la retrouve, Merci de me laisser un message…


Joël Gauvrit, autheur

Il était une fois une danse qui avait perdu son nom,

Elle avait perdu la mémoire.
On sait seulement qu’elle venait de ces pays
D’où viennent les vents froids qui vous tordent les os,
De ces pays où vivent des gens dont le cœur est si chaud
Qu’il ferait fondre n’importe quelle banquise. 

Elle avait traversé des révolutions sanglantes,
Des contre révolutions sanglantes
Et des guerres effroyablement sanglantes.
Et sa robe, bien au dessus de l’ourlet, en avait gardé cette couleur pourpre
Que fait le sang quand il coule à regret.

Cette danse qui avait tant connu les souffrances humaines,
Avait aussi connu la joie,
Car le pire, nous sommes quelques uns à l’espérer,
N’est pas le maître du monde.
Et ces deux axes, joie et douleur,
Étaient la matière même de cette danse, sa raison d’être. 

Après avoir erré sur les rives de la Léna, de la Volga,
Après avoir longé le Danube jusqu’aux Balkans,
Elle s’est un peu reposée, à la recherche de qui pourrait la reconnaître,
Mais personne ne l’a reconnue.
Un jour, après un voyage long et tortueux,
Elle arriva dans une contrée qu’on appelait la Venise verte,
Verte comme l’est l’espérance.
Suivant les conches et la rivière, elle arriva dans une petite cité.
Musardant dans ses ruelles, elle y croisa une femme
Et immédiatement elle le sut,
C’est dans le corps de cette femme fée que je vais ressusciter.


Jean-Luc Micheneau, autheur

Esméralda danse comme elle respire, c’est sa vie !
Elle laisse aux autres la technique,
Elle se moque de ce qu’ils disent !
Esméralda, ce sont les cerises,
Qu’elle vient cueillir ici !
La danse, elle la respire,
Et se moque bien de leurs critiques !

Quand elle danse, elle vit,
Elle est ailleurs, bien loin d’ici,
Et pourtant si près, mais à côté.
Pourtant il y a de la place dans son monde,
Il suffit de sortir de la ronde et de la regarder,
Sa danse c’est l’expression
De ce qu’elle est !

Bohémienne au grand cœur,
Elle ne demande rien, qu’un sourire !
Car c’est ça son vrai bonheur,
Ses cerises comme elle sait dire,
Ces regards qu’elle croise, simplement,
Ces gens qui comprennent ce qu’elle vit,
Et l’importance de ce moment,
c’est la danse et sa magie.

Esméralda danse,
Ses habits sont de toutes les couleurs,
C’est ça aussi la magie !
Peu importe les conventions !
Elle se moque du qu’en-dira-t-on !
Elle est libre, et elle le vit !
Quand elle danse, elle est en transe,
Et ça suffit à son bonheur !

Quand elle se met à virevolter,
Il suffit de la regarder pour être conquis.
Quand elle se met à tournoyer,
Si frêle et si légère,
On dirait qu’elle va s’envoler,
Tout simplement, elle vit !
Elle n’est plus cette étrangère,
Elle est magie !

Les cerises d’Esméralda,
Ne sont ni rouges, ni noires,
Les cerises d’Esméralda,
C’est simplement un peu d’espoir !
Les cerises d’Esméralda
Sont les sourires dans nos regards,
Les cerises d’Esméralda
C’est quand la vie devient moins noire !